Qui sommes-nous ?
Notre laboratoire a été créé en 2016, au sein de la section de psychologie communautaire de l’UQAM. L’équipe rassemble des chercheur‧e‧s et des étudiant‧e‧s de divers intérêts. Ainsi, nous sommes membres du département de psychologie de l’UQAM, de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA) et du Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF).
Programmation de recherche
Réduire les inégalités sociales au sein des services publics
Ce n’est pas parce qu’un service (public) est disponible qu’il va être correctement utilisé et produire les effets attendus. Si les services publics se destinent à l’ensemble de la population, il est reconnu que les personnes les moins privilégiées (économiquement, géographiquement, éducativement,…) ont tendance à moins les utiliser ou à en bénéficier (Effet Matthieu). Nos recherches contribuent à corriger ce processus injuste en l’abordant du point de vue des services. Nous portons notre intérêt sur l’accessibilité et la qualité de ces services, afin de produire une nouvelle génération d’interventions reposant sur le principe d’universalisme proportionné.
Combattre le racisme systémique
Le Québec se caractérise par son multiculturalisme. Cependant, la co-existence entre les populations autochtones et allochtones, comme entre populations racisées et blanches est marquée par d’importantes inégalités sociales. Notre programmation vise à mieux comprendre comment ces inégalités se créent, se perpétuent et peuvent se réduire. Nous nous efforçons d’adopter des méthodologies de recherche éthiques, critiques et décoloniales.
Lutter contre les violences liées au genre
Les relations de pouvoir au sein des institutions ou des services publics tendent à défavoriser les femmes, les personnes non-binaires et les personnes trans. Dans notre programmation de recherche, nous visons à documenter la manière dont ces processus d’oppression naissent et défavorisent les personnes selon leur genre. Dans une perspective féministe et intersectionnelle, nous tentons d’identifier comment l’appartenance à plusieurs groupes minorisés peut contribuer aux violences vécues au sein des institutions et de la société.