Arianne Perron-Martel – Doctorante

Présentation et intérêts de recherche

Je suis actuellement étudiante en 4e année au doctorat en psychologie (Ph.D/Psy.D). J’ai complété auparavant mon baccalauréat en psychologie à l’UQÀM en 2021. Ma thèse de spécialisation portait sur le discours des parents de jeunes enfants concernant les espaces communautaires de Montréal-Nord. L’objectif était d’explorer leurs expériences et les pistes de solution pouvant favoriser l’amélioration de ces espaces afin qu’ils répondent mieux à leurs besoins.

Mes intérêts de recherche sont à visée transformatrice. Ils portent principalement sur les cadres d’action permettant d’améliorer le bien-être des populations en situation de précarité (relationnelle, psychologique, économique et sociale), l’individualisation des problèmes sociaux, les effets des facteurs sociaux et structurels sur la santé mentale ains que les mécanismes de reprise de pouvoir des communautés vulnérabilisées et marginalisées. Mon objectif principal en recherche est de donner une voix aux personnes qui ne sont pas entendues.

Ma thèse de doctorat porte sur la collaboration entre l’école, la famille et la communauté auprès des parents ayant des symptômes reliés à des problématiques de santé mentale qui altèrent leur fonctionnement. Les prémisses de cette recherche s’inscrivent dans une vision qui prend en compte les dynamiques de pouvoir, la justice sociale, l’équité et l’amélioration des conditions de vie des familles. C’est cette perspective qui m’amène à explorer plus particulièrement les perceptions des pratiques de collaboration mises en place dès l’entrée scolaire pour les parents vivant avec des problématiques de santé mentale, qui se retrouvent souvent à être moins intégrés dans l’éducation de leur enfant à l’école.

Au Québec, ce type de collaboration est désormais reconnu comme une partie essentielle du Programme cycle de l’éducation préscolaire, car la création de liens collaboratifs peut favoriser la réussite éducative de l’enfant, son développement optimal et le bien-être de sa famille. Cette thèse vise donc à mieux comprendre comment instaurer une collaboration plus satisfaisante entre les parents souffrant de problématiques de santé mentale, le personnel scolaire œuvrant en maternelle 4 ans et les partenaires de la communauté.

Ultimement, les données recueillies permettront de générer de nouvelles connaissances pour mieux comprendre comment réduire les écarts existants entre les familles dites faciles à rejoindre et celles dites plus difficiles à rejoindre, et ce, dès les premiers contacts avec l’école.