Kai Handfield – Doctorant

Présentation et intérêts de recherche

Je suis candidat au doctorat en psychologie (Psy.D. / Ph.D.) à l’Université du Québec à Montréal, en psychologie communautaire. La psychologie communautaire est pour moi un moyen de redistribuer mes privilèges et outils académiques pour contribuer à la justice sociale et répondre à des besoins sur le terrain. En reconnaissance de mon identité d’allochtone descendant de colons, j’offre majoritairement mes capacités de recherche en support aux luttes anticoloniales. 

Pour ma thèse, je travaille en collaboration avec l’organisme Mikana (Accueil – Mikana), qui offre des formations de sensibilisation aux réalités Autochtones depuis 2015. Notre projet vise à mieux comprendre comment déconstruire les préjugés envers les Autochtones au « Québec », les effets de ce type d’intervention et si, et comment, elles peuvent contribuer à un changement social plus large (ex. contagion sociale). Je m’intéresse généralement à la conscientisation au privilège, le changement social et les différents niveaux d’actions pour y arriver (individuel, interpersonnel, institutionnel).

Je m’inscris dans le paradigme critique, avec un penchant pour le réalisme critique et la compréhension des mécanismes communs aux différents systèmes d’oppression.

Je suis impliqué dans plusieurs organismes pour partager mes connaissances académiques, tel que le Cercle des Premières Nations de l’UQÀM et Research for the Front Lines. Je contribue également aux luttes Queer et pour l’égalité de genres depuis plusieurs années, avec la co-fondation du Comité Féministe de Psychologie l’UdeM, par exemple. Je m’engage aussi dans l’association étudiante, avec la co-fondation d’un groupe de rédaction pour les étudiant‧e‧s au doctorat en psychologie. Bref, l’organisation communautaire, la conscientisation et la justice sociale sont au centre de mes actions..