Les relations de pouvoir au sein des institutions ou des services publics tendent à défavoriser les femmes, les personnes non-binaires et les personnes trans. Dans notre programmation de recherche, nous visons à documenter la manière dont ces processus d’oppressions naissent et défavorisent les personnes selon leur genre. Dans une perspective intersectionnelle, nous tentons d’identifier comment l’appartenance à plusieurs groupes minorisés peut contribuer aux violences vécues au sein des institutions et de la société.
Projet de recherche – Violences faites aux femmes en contexte périnatal
Notre équipe réalise actuellement une série de recherches en lien avec les violences faites aux femmes en contexte périnatal (grossesse, accouchement et période postpartum). Une étude sur les politiques de promotion de l’allaitement a permis de mettre en lumière leurs effets négatifs sur la santé mentale de certaines femmes et les inégalités produites (Pour lire l’article, cliquez ici).
Trois autres études portant sur l’impact psychologique de violences vécues en contexte obstétrical sont en cours. L’une porte sur le suivi de grossesse et l’accouchement, une deuxième sur le cas particulier des morts in utero et une troisième (2024) viendra analyser le cas spécifique des personnes qui rencontrent des obstacles culturels, sociaux ou économiques les exposant à vivre davantage d’expériences négatives en période périnatale.
Étudiantes au doctorat
Mes travaux traitent des violences liées au genre, de la violence conjugale ainsi que du bien-être des femmes et des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. Plus spécifiquement, ma thèse porte sur L’expérience du soutien reçu des institutions publiques et des services communautaires par des femmes victimes de violence conjugale au sein d’une relation LBTQ+.
Je m’intéresse aux dynamiques entre les groupes minorisés et les groupes non-minorisés au sein du mouvement féministe québécois. D’une part, je vise à documenter et contribuer à rendre visible l’expérience de militant‧e‧s minorisé‧e‧s. D’autre part, je m’intéresse aussi à savoir comment l’intersectionnalité, un concept très populaire dans les milieux féministes depuis quelques années, est comprise et mobilisée par les militant‧e‧s de terrains.